22/08/2017
22/08/2017
Le Conseil de la culture a initié, le 4 juillet, une pétition en faveur du maintien de l’émission La vie chez nous, diffusée à l’antenne de CFER-TV. En date du 10 juillet, 11 h 30, la pétition comptait 1 032 signatures. Celles-ci ont été transmise au Groupe TVA accompagnée de la lettre qui suit.
Madame,
La présente est pour vous demander de revenir sur la décision de retirer des ondes l’émission La vie chez nous, diffusée à l’antenne de la station CFER-TV (Rimouski-Matane-Sept-Îles). Couvrant l’actualité culturelle et sociale au Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord, il s’agit d’une émission incontournable pour faire rayonner les organismes culturels et communautaires de nos régions. C’est une plateforme essentielle de la diffusion de contenu régional et une vitrine sur l’information d’ici. Le territoire couvert par La vie chez nous est vaste et il est majeur, en région, d’avoir un porte-voix pour diffuser l’information qui y foisonne.
L’animateur Éric Barrette, à la tête de l’émission depuis 18 ans, fait un travail exemplaire avec de petits moyens. L’émission qui est passée de la case horaire du midi à celle de l’après-midi n’a jamais autant circulé sur le web et les médias sociaux. Chaque organisme ou personne qui passe à l’émission partage la capsule dans ses réseaux et apporte à TVA une très grande visibilité.
Le retrait de l’émission touche également le secteur privé. Les organismes qui avaient l’opportunité d’y présenter leurs projets et évènements pouvaient, par la même occasion, mettre en valeur et remercier leurs partenaires, privés et publics. Une diminution de la visibilité pour les partenaires, par la disparition d’une émission comme La vie chez nous, pourrait occasionner un désengagement de l’appui des commanditaires aux organismes, commanditaires qui sont souvent également vos annonceurs.
Une pétition a été lancée le 4 juillet et a amassé plus de 1 000 signatures en moins d’une semaine. Nous avons réellement senti le désir de la population de travailler au maintien de cette émission. Le mouvement a également créé une vague de solidarité dans les médias puisque la nouvelle a été couverte par Le Soleil et Radio-Canada, en plus d’obtenir l’appui de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette.
Nous souhaitons donc que notre message soit entendu et que vous reconsidériez cette décision. Je suis certaine que nous pourrons trouver un terrain d’entente. Je suis disponible pour toutes questions ou précisions en lien avec la présente demande. Espérant un retour rapide de votre part, recevez, Madame Tremblay, mes salutations distinguées.
Julie Gauthier
Directrice générale
Conseil de la culture du Bas-Saint-Laurent
