Date de publication :

02/02/2018

Modifié le :

02/02/2018

Politique du 1% : c’est le temps de s’inscrire!

Du 15 février au 15 avril, le Ministère de la culture et des communications du Québec procédera aux nouvelles inscriptions à son fichier des artistes.

Qu’est-ce que ce « fichier » au juste ?

Il s’agit d’une vaste banque de dossiers d’artistes présélectionnés qui sera consultée chaque fois que s’applique la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement du gouvernement  (communément appelée le « 1% ») – donc chaque fois qu’un bâtiment ou qu’un aménagement public est construit ou substantiellement rénové au Québec avec une contribution du gouvernement provincial.

Comment se passe la sélection ?

Le choix final est fait par le comité après présentation des projets sur maquette, travail pour lequel chaque artiste est rémunéré.

Les dossiers sont séparés par pratiques – 2D et 3D – et classés par régions administratives. Pour chaque projet d’intégration, un comité est mise en place. Des de représentants du milieu et des spécialistes en arts, avec l’architecte dans le cas d’un bâtiment, ont pour fonction de déterminer le type d’œuvre souhaitée, son emplacement et les artistes qui seront invités au concours. Ce comité est obligatoirement présidé par un artiste. Le nombre d’invités au concours varie en fonction du budget : un seul pour un projet modeste, et parfois jusqu’à cinq pour des très gros concours nationaux, avec plusieurs variantes possibles. Règle générale, il faut toujours inviter au minimum un artiste de la région où se situe le projet. Le choix final est fait par le comité après présentation des projets sur maquette, travail pour lequel chaque artiste est rémunéré.

À noter, une exception concerne les petits projets de moins de 11 500 $. Dans ce cas, trois artistes de la région sont invités à soumettre des œuvres déjà existantes afin de procéder à une acquisition.

Qui est concerné?

Tous les artistes professionnels, qu’ils soient accomplis ou de la relève, des arts visuels et des métiers d’art, et qui ont un intérêt pour une pratique exigeant certes des compromis, (on parle d’art public, qui doit donc plaire au plus grand nombre) mais qui présente également des défis passionnants comme la connaissance approfondie de techniques ou de matériaux inusités. Sans parler de la possibilité de produire des œuvres avec des budgets pour le moins inhabituels!

Infos pratiques :

Cette politique provinciale existe depuis 1961 et plus de 3700 œuvres ont à ce jour été réalisées au Québec.