Date de publication :

11/03/2020

Modifié le :

01/05/2023

Aide financière pour la sauvegarde du patrimoine religieux québécois

Aide financière

La sauvegarde du patrimoine religieux québécois fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics. Depuis 1995, le ministère de la Culture et des Communications a versé plus de 357 M$ au Conseil du patrimoine religieux du Québec en vertu du Programme visant la protection, la transmission et la mise en valeur du patrimoine culturel à caractère religieux. Avec la participation financière des partenaires, quelque 514 M$ ont été investis jusqu’à maintenant pour préserver les biens les plus importants du patrimoine religieux du Québec.

Une étude d’impact économique réalisée pour le Conseil du patrimoine religieux du Québec démontrait que, en plus de l’effet levier suscité par les investissements provenant des milieux, les montants investis par le gouvernement du Québec génèrent des retombées importantes dans l’implication des citoyens, dans le développement d’autres initiatives de mise en valeur et donc dans la prise en charge locale de ce patrimoine. Combien de levées de fonds ont été l’occasion de redécouvrir collectivement des bâtiments exceptionnels de notre quartier ou de notre village?

Depuis février 2014, le programme d’aide financière intègre de nouveaux paramètres qui vont accroître davantage ces retombées. L’ouverture faite aux organismes à but non lucratif et aux propriétaires privés, en plus des municipalités et des propriétaires religieux, est susceptible d’encourager des projets plus variés, notamment pour le recyclage d’immeubles patrimoniaux.

Enfin, la récente entente conclue avec le ministère de la Culture et des Communications comporte un nouvel élément. Il s’agit de la reconnaissance des lieux de culte construits entre 1945 et 1975 ayant une valeur patrimoniale déclarée incontournable (A). Ceux-ci sont désormais admissibles à une aide financière.

« Le Conseil est en effet très conscient que la réutilisation des immeubles patrimoniaux est une condition essentielle de leur conservation. C’est pourquoi, le Conseil initie des actions pour comprendre ce phénomène croissant et provoquer des occasions de concertation. Cette mesure plus inclusive et mieux adaptée aux besoins va permettre d’accroître le succès remarquable de cette implication du gouvernement québécois, que le Conseil, en tant que partenaire privilégié, est fier de partager. »

Jocelyn Groulx, directeur du Conseil du patrimoine religieux du Québec

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