Date de publication :

17/07/2017

Modifié le :

17/07/2017

La formation artistique : diversité et richesse des expériences

À tout moment au cours de sa carrière, un artiste aura à exprimer d’où il vient, sur quoi il a fondé sa pratique artistique. Autrement dit, il devra faire valoir où et comment il a acquis sa formation en tant qu’artiste. Celle-ci n’est toutefois pas obligatoirement ou uniquement académique. Elle peut s’abreuver à diverses sources et être tout aussi riche! Les voici regroupées sous quelques grandes catégories.

Formation et diplômes des institutions d’enseignement spécialisé

L’artiste qui a reçu une formation reconnue dans l’un ou l’autre domaine artistique la fera valoir. Il démontrera son engagement dans une carrière professionnelle en associant à cette formation une démarche autonome et des objectifs précis.

L’artiste autodidacte

L’artiste qui n’a pas reçu de formation reconnue peut parfaitement développer une pratique artistique et avoir pour objectif d’élever ses activités au niveau professionnel. Il met alors en valeur son profil autodidacte en démontrant qu’il possède un bagage significatif.

Mentorats et perfectionnement

Les formations ponctuelles, stages de perfectionnement, résidences ou mentorats par des artistes reconnus revêtent autant d’importance qu’une formation académique dans l’énoncé des expériences de l’artiste. Ils sont souvent l’occasion de déclics ou de rencontres qui contribuent à définir la voie qu’empruntera l’artiste. Ils complètent la formation de base, ponctuent et réorientent la pratique d’un artiste tout au long de sa carrière. Même certains concours offrent un volet formation à leurs participants (le Tremplin de Dégelis et le Festival en chanson de Petite-Vallée par exemple).

Qu’est-ce qu’une résidence?

Les résidences ont cours dans pratiquement tous les domaines de la création. En danse, en théâtre, en musique, en écriture et en arts visuels, un artiste, une troupe ou une compagnie s’installe pour une certaine durée dans une collectivité ou une institution culturelle dans le but de créer, de produire, d’exposer ou d’être mis en relation avec un public.

Ainsi, durant quelques jours ou plusieurs semaines, l’artiste ou la troupe en résidence concentre son travail vers un objectif précis. L’institution ou le lieu qui l’accueille :

  • Lui offre un lieu de recherche et de création consacré à un ou des projets spécifiques;
  • Ou lui fournit la matière à une exposition ou un événement consacré aux œuvres qui auront été créées pendant son séjour;
  • Ou organise des actions de sensibilisation;
  • Ou combine ces trois axes d’intervention.

Les résidences reposent en règle générale sur un principe d’échange : l’artiste dispose d’un logement et/ou d’un lieu de travail en contrepartie desquels il lui est demandé de s’investir dans les projets de la résidence et de participer à divers événements.

Les conditions de sélection des artistes sont variables d’une résidence à l’autre (examen sur dossier de candidature, audition, jury de sélection …). Ces lieux sont multiples : il faut savoir que les Conseils des arts du Québec et du Canada offrent des programmes de résidences artistiques et que certains centres d’artistes privilégient l’accueil en résidence.

Il est bon de savoir aussi qu’il existe un réseau nommé Pépinières européennes pour jeunes artistes qui accompagne des créateurs âgés de 20 à 35 ans, qui développent de nouvelles formes d’expression, en favorisant leur mobilité sur la scène artistique européenne dans un réseau réparti sur 31 pays.

Le Conseil de la culture du Bas-Saint-Laurent offre de la formation continue par le biais de son Service de développement professionnel. Ces formations, offertes à la carte et à plusieurs endroits du territoire, couvrent toutes les disciplines artistiques et certains champs d’activités pour les travailleurs culturels.

La plupart des associations nationales du domaine des arts offrent de la formation continue et à l’occasion, un service de mentorat à leurs membres.