Date de publication :

07/09/2018

Modifié le :

07/09/2018

Une rentrée culturelle et politique !

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L’automne est toujours une saison effervescente en matière de culture. Cette année, nous assistons également à une joute politique qui nous mènera aux urnes en octobre. Pour l’occasion, Culture Bas-Saint-Laurent a voulu en apprendre plus sur les opinions des candidats en matière de culture. Nous avons donc envoyé un questionnaire à tous les candidats mettant la table, par la bande, sur les enjeux névralgiques du secteur. Comme vous pourrez le constater à la lecture des questions, nous avons mis l’accent sur le contexte. Suite à la tournée des MRC du Bas-Saint-Laurent que nous avons faite cet été, le portrait des priorités devenait évident.

Aux évidentes questions de financement, nous avons pu remarquer un besoin criant en matière d’infrastructures. Certains organismes ont des demandes en attente au Ministère de la Culture et des Communications, pensons par exemple au Théâtre du Bic, au Camp musical du lac Matapédia ou encore à la coopérative Paradis qui, patiente depuis pratiquement 10 ans. À cela s’ajoutent les lieux patrimoniaux qui sont souvent portés par une seule personne et parfois même de manière bénévole : La Maison Chapais au Kamouraska, le fort Ingall dans le Témiscouata, le Centre des opérations dignité à Esprit Saint, pour ne nommer que ceux-là.

Nous interpellons également les politiciens en matière de citoyenneté culturelle des jeunes. C’est une question sur laquelle travaille le Réseau des Conseils de la culture du Québec depuis 2012. Nous revendiquons un accès équitable à la culture que ce soit en milieu urbain ou rural, en situation de pauvreté ou non. La citoyenneté réfère aussi à une manière active d’envisager la culture, un engagement interactif des jeunes dans les arts. Quand on active les mécanismes créatifs des jeunes, on s’assure de leur développement sain et on leur ouvre les portes à un monde où ils seront actifs et impliqués, et ce, bien au-delà des notions de culture.

Le questionnaire effleure également la question de l’amenuisement de la couverture culturelle. De moins en moins de médias sont présents au Bas-Saint-Laurent et le peu de journalistes qui couvrent encore la culture ont très peu de moyens pour le faire. Un artiste ne peut se constituer une revue de presse digne de ce nom et les organismes qui œuvrent dans l’évènementiel doivent user d’imagination pour rejoindre les publics.

Bref, ce questionnaire sert à la fois de portrait bas-laurentien des grands enjeux transversaux en matière de culture et sera, nous l’espérons, une bonne manière d’en apprendre davantage sur la place de la culture dans chacune des plateformes électorales des grands partis.

Bonne rentrée à tous et bonne réflexion politique !