Date de publication :

30/10/2023

Modifié le :

30/10/2023

Retour sur le Midi-communauté « La médiation culturelle au BSL: quels sont vos enjeux ? »

 

Près d’une quinzaine de membres de CBSL ont participé à notre Midi communauté du 24 octobre intitulé  « La médiation culturelle au Bas-Saint-Laurent : quels sont vos enjeux ? » Gabrielle Desbiens, directrice générale de Culture Saguenay-Lac-St-Jean et spécialiste du sujet, s’est également jointe à nous pour alimenter les discussions.

 

L’activité a débuté avec une présentation d’ACTE-culture par Dominique Rheault, coordonnateur du projet. Anne Boscher, agente de développement professionnel, a ensuite présenté les résultats de notre appel d’intérêt pour la médiation culturelle, auquel une quarantaine de personnes ont répondu cet automne. À la lumière de ces résultats, les principaux besoins pour ce secteur concernent le financement, le développement des publics et l’accès à des outils pédagogiques. 

 

Notre Midi-communauté avait pour but d’investiguer davantage les besoins de développement professionnel en médiation culturelle, en plus d’offrir aux participant.e.s une occasion de partager leurs d’expériences ainsi que leurs trucs et astuces sur le sujet. 

 

UNE DIVERSITÉ DE PROFILS 

Les participant.e.s, issus de nombreux secteurs disciplinaires, ont démontré la diversité des profils des personnes intéressées par la médiation culturelle au Bas-Saint-Laurent. Alors que plusieurs travaillent à temps plein pour un organisme culturel, d’autres y évoluent à temps partiel tout en combinant des contrats comme artiste et/ou travailleur.euse indépendant.e. Plusieurs sont nouvellement arrivé.e.s dans leur organisation et connaissent peu encore la médiation culturelle, tandis que pour d’autres, la médiation culturelle est au cœur même de leur pratique artistique ou de la mission de leur organisme.   

 

LA MÉDIATION CULTURELLE: ENJEUX ET BESOINS 

Des groupes de discussion ont été créés pour permettre aux participant.e.s de partager leurs enjeux et de cibler leurs besoins en développement professionnel. Plusieurs éléments récurrents ont émergé lors de la mise en commun de ces échanges. 

  • La question du financement a été mentionnée à plusieurs reprises, particulièrement la difficulté d’évaluer les coûts de la médiation culturelle pour les dépôts aux appels de projets. 
  • La médiation culturelle est une approche qui semble encore méconnue auprès du milieu culturel et que les personnes qui la pratiquent au Bas-Saint-Laurent ne se connaissent pas nécessairement entre elles. Les participant.e.s ont nommé la pertinence d’un regroupement et d’un espace de concertation pour les artistes et/ou travailleur.euse.s en culture qui s’intéressent à la question. Un tel regroupement permettrait de consolider les liens entre les personnes qui la pratiquent et d’éventuellement faire connaître plus largement cette approche. 
  • Le développement de publics est un enjeu important, tout particulièrement auprès des jeunes, mais aussi dans les MRC moins centrales du territoire et lors des saisons estivales des musées. 
  • Les médiateurs et médiatrices ont besoin de davantage d’outils pédagogiques et d’offres de formations continues.

 

PISTES DE DÉVELOPPEMENT 

Enfin, si ce Midi-communauté a soulevé plus de questions que de solutions sur les enjeux de la médiation culturelle au Bas-Saint-Laurent, il a tout de même permis d’identifier certaines pistes de développement pour notre communauté. Parmi celles-ci, nous retenons l’importance du maillage, à travers l’organisation de formations de groupe, d’activités rassemblant des professionnel.les d’une même discipline ou par la stimulation d’échanges entre les différents secteurs artistiques. Nous retenons aussi la possibilité de créer des groupes de travail pour les personnes qui souhaitent intégrer la médiation culturelle dans un dépôt pour un appel de projets (Programme de partenariat territorial, Ententes de développement culturel, Appel de projets en appui à l’offre culturelle dans le parcours éducatif, etc.). 

 

Voici des ressources pour poursuivre la réflexion :